A QUELLES CONDITIONS UNE AUTORITE EST-ELLE LEGITIME?

Publié le par SoPhie





Libellé, sujet par définition paradoxal, quel est le problème?


Cette question, et tant d'autres,
sur le sens de la relation à autrui, relation de pouvoir sinon jeu de puissances, du groupe avec ou contre un individu,
plus fort contre plus faible,
sur les enjeux de toute communication sinon prise de parole, reçue ou écoutée et entendue,
sur les relations humaines, de parent à enfant, d'enfant à parent, de prof à élève, d'élève à prof,
de collègues à supérieurs hiérarchiques ou pairs, semblables et différents à la fois, sur un pied d'égalité ou non?

Bref, ne vais pas disserter durant quatre heures ce soir, juste quelques interrogations qui prolongent ces derniers jours sans article, trop remplis de contradictions pour les publier. Mais entre la réunion parents-profs au lycée, où je suis "la" prof, et parle avec un parent ou deux parents, seul(s) ou accompagnés de leur enfant qui est aussi "mon" élève, et moi qui me retrouve parent et aux côtés de mon enfant devant ses enseignantes, les rôles semblent s'inverser.
Alors, quelle est l'autorité d'un enseignant? Quelle est l'autorité d'un parent? A quelles conditions sont-elles légitimes?

Autorité, autoritaire, autoritarisme?
- Savoir, compétence, maîtrise de certaines connaissances, que l'enfant ou l'élève ignore encore. Désire-t-il les acquérir, au prix d'efforts goûter au plaisir de connaissances nouvelles?
Quel est ce modèle de sa propre création?

- Rigidité, violence, exigence de "respect" de l'autorité inconditionnelle et traditionnelle. Celui qui ne se soumet pas, refuse d'être sinon de rentrer dans le moule, se verra sanctionné et exclu.
"Pas de quartiers!
"
- Coercition, contrôle permanent, obéissance aux ordres. Appliquer les consignes, exécuter sans discuter. Surtout ne pas chercher à comprendre, au risque de s'y perdre car il n'y a rien à comprendre,
aucun sens.


Mais si cela n'a aucun sens, si personne ne parle sinon n'explique pour donner du sens, à quoi bon se mettre en peine? Il faut être au moins deux pour donner du sens, seul on tourne vite en rond. Et chacun est invité à se remettre en question, l'un force l'autre à s'interroger. A condition, une fois de plus, de reconnaitre qu'il s'agit d'un enfant, un élève, un étudiant, un parent, un enseignant,
un humain, pardon deux humains... en devenir.















Publié dans Humeur

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