CONTINGENCES
Est contingent ce qui peut être, ou ne pas être, ou être autrement qu'il est.
J'aurais pu profiter du mercredi pour, dans le désordre, faire une grasse matinée, cuisiner de bons petits plats, emmener mon fils au basket, bouquiner, préparer le café-philo de lundi prochain, repasser au lycée pour coller les affiches, corriger vos copies, aller au ciné, voir des amies, papoter au téléphone, surfer sur le net, et tant d'autres petites activités plaisantes... Ce matin, j'aurais pu déposer mon fils chez une petite copine (son institutrice est en grève), et filer au lycée pour vous faire cours. J'aurais pu aussi décider à l'avance de faire grève, les revendications concernent mon métier et il s'agit de le défendre tant qu'il en est encore temps. Mais puisque je suis convoquée pour corriger les copies du bac de Nouvelle-Calédonie (trois jours de cours en moins la semaine prochaine), que des voyages s'organisent à Versailles ou Paris pour mes élèves de TL Arts Plastiques... j'avais choisi de ne pas sacrifier les deux heures de philo de ce matin.
Tout ce joli programme, cet emploi du temps qui doit s'organiser pour concilier les impératifs de chacun de mes métiers, oublient que l'existence est contingente, que de petits imprévus peuvent faire que les choses ne soient pas telles qu'on les avait prévues.
J'ai passé mon mercredi sous la couette, à lutter contre un rhume carabiné! Je n'ai corrigé aucune copie, mon fils n'est pas allé au basket, c'est lui qui m'a refilé son rhume! Serai-je sur pieds pour aller en cours demain matin? A suivre...
Sauf que je me suis entaillée la paume de la main en préparant le repas! Et comme tous les nerfs passent par là, ce matin j'ai très mal, direction le médecin, pas le lycée!!! Rien de bien grave, des antibios pour une semaine et vaccin d'urgence, de simples "contingences".
Arrêt maladie, non, finalement je choisis de compter aujourd'hui au nombre des grévistes.
J'aurais pu profiter du mercredi pour, dans le désordre, faire une grasse matinée, cuisiner de bons petits plats, emmener mon fils au basket, bouquiner, préparer le café-philo de lundi prochain, repasser au lycée pour coller les affiches, corriger vos copies, aller au ciné, voir des amies, papoter au téléphone, surfer sur le net, et tant d'autres petites activités plaisantes... Ce matin, j'aurais pu déposer mon fils chez une petite copine (son institutrice est en grève), et filer au lycée pour vous faire cours. J'aurais pu aussi décider à l'avance de faire grève, les revendications concernent mon métier et il s'agit de le défendre tant qu'il en est encore temps. Mais puisque je suis convoquée pour corriger les copies du bac de Nouvelle-Calédonie (trois jours de cours en moins la semaine prochaine), que des voyages s'organisent à Versailles ou Paris pour mes élèves de TL Arts Plastiques... j'avais choisi de ne pas sacrifier les deux heures de philo de ce matin.
Tout ce joli programme, cet emploi du temps qui doit s'organiser pour concilier les impératifs de chacun de mes métiers, oublient que l'existence est contingente, que de petits imprévus peuvent faire que les choses ne soient pas telles qu'on les avait prévues.
J'ai passé mon mercredi sous la couette, à lutter contre un rhume carabiné! Je n'ai corrigé aucune copie, mon fils n'est pas allé au basket, c'est lui qui m'a refilé son rhume! Serai-je sur pieds pour aller en cours demain matin? A suivre...
Sauf que je me suis entaillée la paume de la main en préparant le repas! Et comme tous les nerfs passent par là, ce matin j'ai très mal, direction le médecin, pas le lycée!!! Rien de bien grave, des antibios pour une semaine et vaccin d'urgence, de simples "contingences".
Arrêt maladie, non, finalement je choisis de compter aujourd'hui au nombre des grévistes.
A demain?
Si l'existence est contingente, rendez-vous avec Sartre: