Eloïse, au "Plaza"...
Je vais vous raconter pourquoi Eloïse, c'est un peu moi petite fille!
Créée par Kay Thompson et Hilary Knight, cette gamine vous la connaissez peut-être, dès lors impossible de l'oublier!
Livrée à elle-même, échappant à la surveillance de sa gouvernante, elle se moque bien de ce que pensent les adultes, elle vit dans son monde, avec sa tortue et son chien, et surtout elle s'invente un univers imaginaire.
Bien inspirés ceux qui m'ont offert ce livre-culte,
dès sa lecture j'ai rêvé de devenir Eloïse!
Sans doute trop sage pour faire des bêtises toute seule, je me glissais dans son personnage dès qu'une visite chez ma mamie me le permettait.
Sa maison de retraite devenait le "Plaza": hanter les longs couloirs silencieux et sombres, risquer de rester bloquée dans les ascenseurs, me cacher derrière les fauteuils des salles de télé désertes, ne plus répondre si on m'appelle...
Dans sa salle de bains, jouer avec sa poudre et ses rouges à lèvres, résister ou bien tirer sur la ficelle qui pendouille le long du mur près des toilettes! dans la seconde le clignotant rouge qui s'allume! et une aide-soignante qui accourt...
Comme dans un palais, être invitée au restaurant de son "Hotel-Club", petite-fille si fière aux côtés de sa mamie; sauf qu'au menu elle avait commandé de la cervelle au citron!, c'est bon pour la mémoire!...
Espionner par le passe-plats les gens qui parlent dans le couloir...
L'écouter raconter qu'un corbeau venait croasser sur son balcon, réincarnation d'une de ses voisines récemment partie en enfer...
Sans oublier le Saint-Nicolas et les cloches de Pâques, que je manquais toujours de quelques minutes...
et tant d'autres souvenirs, jusqu'à ce dernier réveillon du Nouvel An passé seule avec elle dans son studio, toutes les deux dans notre suite du "Plaza".
Bref, dès que j'ouvre ce vieux livre, avec Eloïse tous ces moments ressurgissent, et grâce à elle je m'accorde encore quelques sautes d'humeur, sans oublier son insolence, son imagination et ses histoires de gamine de six ans.
Créée par Kay Thompson et Hilary Knight, cette gamine vous la connaissez peut-être, dès lors impossible de l'oublier!
Livrée à elle-même, échappant à la surveillance de sa gouvernante, elle se moque bien de ce que pensent les adultes, elle vit dans son monde, avec sa tortue et son chien, et surtout elle s'invente un univers imaginaire.
Bien inspirés ceux qui m'ont offert ce livre-culte,
dès sa lecture j'ai rêvé de devenir Eloïse!
Sans doute trop sage pour faire des bêtises toute seule, je me glissais dans son personnage dès qu'une visite chez ma mamie me le permettait.
Sa maison de retraite devenait le "Plaza": hanter les longs couloirs silencieux et sombres, risquer de rester bloquée dans les ascenseurs, me cacher derrière les fauteuils des salles de télé désertes, ne plus répondre si on m'appelle...
Dans sa salle de bains, jouer avec sa poudre et ses rouges à lèvres, résister ou bien tirer sur la ficelle qui pendouille le long du mur près des toilettes! dans la seconde le clignotant rouge qui s'allume! et une aide-soignante qui accourt...
Comme dans un palais, être invitée au restaurant de son "Hotel-Club", petite-fille si fière aux côtés de sa mamie; sauf qu'au menu elle avait commandé de la cervelle au citron!, c'est bon pour la mémoire!...
Espionner par le passe-plats les gens qui parlent dans le couloir...
L'écouter raconter qu'un corbeau venait croasser sur son balcon, réincarnation d'une de ses voisines récemment partie en enfer...
Sans oublier le Saint-Nicolas et les cloches de Pâques, que je manquais toujours de quelques minutes...
et tant d'autres souvenirs, jusqu'à ce dernier réveillon du Nouvel An passé seule avec elle dans son studio, toutes les deux dans notre suite du "Plaza".
Bref, dès que j'ouvre ce vieux livre, avec Eloïse tous ces moments ressurgissent, et grâce à elle je m'accorde encore quelques sautes d'humeur, sans oublier son insolence, son imagination et ses histoires de gamine de six ans.
